Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au coeur de la ville
6 septembre 2011

Blackthorn

soirée ciné avec Blackthorn

Waouh ! Un grand Western pour les amateurs du genre, des grands espaces, de trés belle image et une belle histoire. Celle-ci, d'ailleurs amène un plus très appréciable en exploitant un pan de l'histoire de l'ouest qui manquait. Vous vous souvenez de le dernière image de "Butch Cassidy et le Kid" de George Roy Hill, où Newman et Redford partent pour l'amérique du Sud, se mlettre au vert. Voilà la suite tant attendue, merci à Mateo Gill pour cette réalisation magistrale. On se situe entre le Jeremiah Johnson de Pollak et les meilleurs Léone. Du lourd !

Franchement, tout le monde s'est pâmé pour "True Grit", des frères Cohen, surtout parce que c'était eux à mon avis car c'était un simple remake du film mythique d'Hataway, une copie conforme, plan par plan, dialogues par dialogues, et grognements de shérif borgne par cruchons d'alcool sifflé par un ours mal léché.  C'était certes une bonne réalisation mais pas la moindre invention et aucune réflexion nouvelle. Les frères Cohen avaient surement besoin d'argent.

Avec Blackthorn, tout y est, sauf que les pistoleros sont des indiens boliviens et le désert, le plus grand salar du monde (une immensité totalement vide), un magot dans une mine, un ancien méchant accroché à des valeurs d'homme et un nouveau méchant faussement naïf et sans états d'âme. C'est la fin d'un monde qui disparait devant l'avancée inexorable du capitalisme. Beaucoup de choses dans ce film aussi beau que nostalgique et une vision instructive sur le destin (alcoolique et désabusé) aussi du célèbre poursuivant de tous ces bandits : Mackinley de l'agence Pinkerton. Comme quoi, que noir ou blanc, les dés étaient pipés pour tous les acteurs de ce jeu de roles qu'était la conquète de l'ouest.

Sam Shepard est parfait en héros crépusculaire et Eduardo Noriéga pas mal non plus en juvénile un peu niais ou en manipulateur ténébreux ou l'inverse, la vérité sera longue à venir, mais gardons là pour la fin.

A voir pour en sortir emballé !

 

Publicité
Commentaires
Au coeur de la ville
Publicité
Archives
Publicité